Sara Blakely, entrepreneure autodidacte, partie de rien pour créer et gérer une entreprise florissante qui fait des millions de dollars de bénéfice par an.

Sara Blakely est la fondatrice de Spanx, marque de sous-vêtements féminins très célèbre aux États Unis. Elle est devenue en 2012 la plus jeune femme milliardaire autodidacte au monde grâce à sa gestion de son entreprise et aux millions de bénéfices annuels réalisés. Voici les 10 choses qui lui ont permis de faire de son rêve de création d’entreprise une réalité qui vaut des milliards de dollars aujourd’hui, sans diplôme d’école de commerce, expérience dans le domaine de son projet et avec seulement un fond propre de 5 000 dollars (3 000 000 FCFA) :

1. Répondre à un besoin avec une solution innovante:

Sara était vendeuse de fax avant de créer Spanx. Elle a eu l'idée d'inventer un produit dont elle avait besoin et qu'aucune marque ne vendait : une culotte gainante, galbante, sans couture, confortable et qui ne se voit pas sous les vêtements (mêmes transparents). En tant que consommatrice frustrée, elle a mûri longuement son idée, cru en son propre potentiel pour en faire quelque chose d'exceptionnelle.

2. Croire en son projet, en soi et ne pas prendre non comme réponse :

Parce qu’elle n’avait pas d’expérience dans la mode, de support financier jugé “crédible”, beaucoup de personnes lui ont dit que son projet n’était pas viable et qu’elle perdait son temps. Mais parce qu’elle croyait en elle, en son idée au lieu de se laisser décourager, elle a su aller de l’avant en surmontant les obstacles l’un après l’autre, développer des arguments permettant de transformer certains “NON” en “OUI” et pour ouvrir les bonnes portes qui lui ont permit d’atteindre son objectif.

3. Faire des prototypes et tester soi-même :

Elle a fait elle-même son premier prototype, en coupant les pieds d'une paire de collants, avant de contacter des usines pour fabriquer son invention. Elle travaillait le jour chez Danka et consacrait ses nuits et ses week-ends à la recherche de tissus, de brevets et d'usines de production.

4. Avoir des critères et mettre la qualité du produit au-dessus de tout :

Même si elle n'avait jamais travaillé dans la mode et encore moins avec une unité de productions, Sara savait précisément ce qu'elle voulait et était prête à ne pas faire de compromis sur la qualité de son produit. Elle testait elle même son prototype, faisait ses retours, demandait a changé le type de tissu, la façon de coudre etc... même si cela signifiait modifier les habitudes de l’usine de production. Elle ne se contentait jamais de ce qui était fait tant que cela ne répondait pas à ses critères de qualité.

5. Rêver grand :

Quand elle imaginait son projet, avant qu'il ne devienne réalité, Sara se voyant sur le plateau de la célèbre Oprah Winfrey, en train de présenter son produit au monde. C’était son objectif à long terme. Cette vision l’a guidé tout le long de son processus de création et de développement de son entreprise. Elle a pu atteindre son objectif et même plus. Non seulement elle a participé à l’émission d’Oprah Winfrey, elle a aussi réussi à faire de son produit une référence auprès de la première dame des États Unis, Michelle Obama.

6. Créer la différence et ne pas faire comme les autres :

Contrairement aux autres marques de sous-vêtements de luxe, qui utilise des couleurs neutres et sobres, Sara a choisi pour sa marque Spanx un ton de couleur vif, le rouge. Au lieu de mettre des photos de mannequins sur son packaging, elle a plutôt opté pour des illustrations qui parlent à tout le monde. Créer la différence permet d'être reconnu très facilement parmi d'autres et d'attirer l'attention, surtout dans un secteur très concurrentiel.

7. Quand on n'a pas les moyens, on commence petit et de façon ingénieuse :

Comme elle n'avait pas beaucoup d'argent et se lançait dans un secteur très concurrentiel où des grandes marques pouvaient facilement copier son produit et l’écarter du marché, Sara a fait beaucoup de choses elle même et a dû faire preuve d'ingéniosités :
  • Elle a fait des contrats de confidentialité et de non concurrence avec ses partenaires
  • Elle a écrit elle même 80% du contenu de son brevet et a fait valider le reste par un avocat pour payer le strict minimum
  • Elle a sélectionné une usine de fabrication qui croyait en elle et en son produit, qui l'écoutait et qui était prêt à produire une quantité minimale qu'elle pouvait payer
  • Elle se mettait en scène pour vendre son produit dans les magasins, sur les plateaux TV et même dans la rue. Cela lui a permis de ne pas faire de publicité et d’utiliser uniquement les fonds qu’elle avait à sa disposition.
  • elle a fait de ses proches ses premières clientes, sollicité leur aide pour créer de la vente dans les 1ers magasins qui lui ont fait confiance et utiliser tous les petits outils qu’elle avait à sa disposition pour attirer des clientes (entrées des magasins, comptoirs de vente, chevalets etc…)

8. Recruter petit à petit, des compétences complémentaires et des personnes motivées :

Sara était très bonne en vente, et comme elle était toute seule au début, elle devait tout faire et cela ne lui permettait pas de suivre les cadences des ventes. Elle a donc recruté des personnes complémentaires pour l’aider là où elle avait des difficultés afin d’être plus performantes : une première personne en charge des relations publiques pour gérer les demandes et une deuxième personne pour la partie opération, afin que les activités de production continue pendant qu’elle s’occupait d’assurer les ventes. Les personnes qu’elle a recruté au début n’avait pas d’expérience dans le poste pour lequel elles étaient recrutées. Elles étaient avant tout motivées par la marque, la mission et la vision de Sara.

9. Créer un environnement de travail joyeux où la contribution de chaque personne est valorisée :

Une entreprise ce n’est pas que la personne qui l’a fondé, c’est avant tout les personnes qui y travaillent tous les jours pour réaliser la vision et l’objectif que vous vous êtes fixés. Il est donc crucial que les collaborateurs se sentent bien et travaillent dans les meilleures conditions leur permettant de s’exprimer ainsi que donner le meilleur d’eux-mêmes. C’est ce que Sara a fait avec Spanx et cela lui a permit de s’entourer de personnes performantes et d’atteindre les résultats impressionnants. Au delà cela, elle partage les bénéfices de son entreprise avec tous les employés.

10. Ne pas attendre de tout savoir et de tout avoir avant de se lancer

En tant qu’entrepreneur, lorsqu’on se lance on ne peut pas tout anticiper et cela ne doit pas être un frein. Il faut résoudre les problèmes au fur et à mesure du processus. Sara Blakely n’avait pas de business plan quand elle a commencé, elle n’avait pas beaucoup de moyens, elle ne connaissait pas le milieu et n’avait pas de personnes dans son entourage lui permettant d’être connecté avec les bonnes personnes. Mais cela ne l’a pas empêché d’y arriver.
Son secret ? Se renseigner, avancer pas à pas, se laisser guider par son instinct, rester positif et ne jamais abandonner. L’autre chose qui l’a aidé c’était de faire partie d’un réseau d’entrepreneurs. Cela lui a permis d’écouter les autres, partager ses inquiétudes et bénéficier des expériences des autres.

Sara Blakely a osé là où beaucoup de personnes auraient abandonné. Elle ne s'est pas mise de limite, elle a été ambitieuse, elle a suivi son instinct et son ambition et s'est battue pour avoir ce qu'elle voulait.

Avec une ingéniosité audacieuse, elle a transformé une idée simple en un empire mondial de la mode. En 2012, elle est devenue la plus jeune femme milliardaire autodidacte au monde. Elle est un exemple inspirant de persévérance, de créativité et de prise de risque.

L'histoire de Sara Blakely nous enseigne qu'aucune idée n'est trop petite et aucun rêve n'est trop grand. Alors, osez maintenant mesdames, rejoignez Oz’Elles pour aller encore plus loin !

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